Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça la stratégie.
Emmanuel Macron, franceinfo [Le Parisien en ligne], 04/01/2022.
On sait depuis les années 1980 qu’il existe trois types d’anticorps (source) :
Les anticorps ‘’neutralisants’’ qui vont combattre et neutraliser le virus. Ce sont les plus connus du grand public. Leur production est souhaitée lors d’une vaccination ;
Les anticorps ‘’neutres’’ qui vont reconnaître la protéine Spike du SARS-CoV-2, impliquée dans l’infection des cellules, mais ne seront pas protecteurs ;
Les anticorps ‘’facilitants’’ qui, contrairement aux anticorps ‘’neutralisants’’, vont favoriser l’infection des cellules par le virus (ces anticorps se retrouvent lors de la vaccination des chats contre le virus de la PIF, comme lors de la vaccination contre le SARS-CoV-2 à l’origine de la Covid-19 chez l’homme). Ce sont ces anticorps qu’il faut éviter de produire lors d’une vaccination.
L’apparition du variant Delta change totalement le contexte (source) :
La réinfection par le SARS-CoV-2 d’un individu préalablement exposé à un autre variant que Delta pourrait provoquer une maladie avec des symptômes aggravés. De tels individus, en dépit de leur immunité naturelle acquise lors de la primo-infection, pourraient ainsi être plus à risque que des individus n’ayant jamais rencontré le SARS-CoV-2.
La possibilité augmente d’être confronté à des anticorps ‘’facilitants’’ (ADE) lors d’un cycle vaccination/infection, d’autant plus qu’il est maintenant acquis que les vaccins ne protègent pas totalement de l’infection virale.
Le risque d’une infection après vaccination est illustré par l’exemple de Singapour. Cette cité-État insulaire avait peu de cas et encore moins de morts avant la campagne de vaccination. Bien que quasiment 100% de la population soit vaccinée le nombre de cas et de morts a ensuite explosé :
En France, Emmanuel Macron veut emmerder les non-vaccinés et provoquer une guerre de religion entre pro et anti-vaccin. Ceux qui ont un point de vue scientifique se taisent ou sont ostracisés par les inquisiteurs laïcs modernes qui valent ceux de l’église catholique du XIIIe siècle. Or, la question est beaucoup plus complexe et incertaine :
La vaccination peut protéger du covid-19, mais pas tous les individus.
La vaccination peut protéger du covid-19, mais pas de tous les variants.
La vaccination peut augmenter le risque d’infection chez certains individus et davantage semble-t-il avec le variant Omicron.
Les vaccinés, comme les non-vaccinés, peuvent transmettre le virus (source).
Au contraire de la propagande politico-médiatique, il semble raisonnable que la population non-vaccinée serve de groupe contrôle à celui des cobayes de la vaccination (à l’insu de leur plein gré). À moins que personne ne veuille mesurer les effets réels de la vaccination.
Je rappelle que c’est la première fois dans l’histoire de l’industrie pharmaceutique qu’un médicament est mis sur le marché sans études préalables de son efficacité versus placebo, de sa toxicité et/ou ses effets secondaires, à court, moyen et long terme, et mondialement administré (voire imposé) à des personnes en bonne santé.
15/01/2022
Serge LEFORT
Citoyen du Monde et rédacteur de Monde en Question
Lire aussi : • Catherine SPENLEHAUER, Les anticorps neutralisant et facilitant le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) : étude des épitopes cibles et des mécanismes d’inhibition, Université Louis Pasteur (Strasbourg), 31/12/1998. • Anticorps facilitants et pathogénèse du COVID 19, Revue Médicale Suisse, 16/04/2020. • Pr. Jacques FANTINI, Le point sur les variants du SARS-CoV-2 passé, présent, futur, Aix Marseille Université, 19/11/2021. • Qui sont les non-vaccinés qu’Emmanuel Macron veut « emmerder » ?, Public Sénat, 06/01/2022. • Didier RAOULT, Olivia RECASENS, La vérité sur les vaccins, 2018 [Texte en ligne].
Être pro ou anti-vaccin n’a pas de sens. La question à se poser est : quel vaccin est utile, pour qui, dans quelles circonstances ? •Données Covid-19 : Johns Hopkins University – OMS – Worldometers. •Dossier Covid-19 (avec liens téléchargement), Monde en Question. •Revue de presse Santé publique Monde, Monde en Question. •Revue de presse Santé publique Chine, Chine en Question. •Revue de presse, Monde en Question.
Aurélie Jean nous entraîne dans au cœur de nos institutions juridiques et des algorithmes qui s’y exercent. Comment la loi est-elle pensée et appliquée au temps des algorithmes ? Comment les algorithmes sont-ils utilisés au sein du système judiciaire ? Et est-il vraiment possible de les réguler ?
C’est un fait : les algorithmes rythment nos vies. Ils nous aident à nous déplacer, à travailler, à nous soigner, et même à légiférer. Certains, alarmistes, diraient qu’ils sont de partout… Or, peu d’entre nous les comprennent, sans parler d’en maîtriser les subtilités. Nos dirigeants, parlementaires et nos juristes n’y font pas exception, et participent pour certains à augmenter la confusion autour de leur utilisation et de leur supposé danger…
Pourtant, il est aujourd’hui nécessaire, voire capital, de comprendre le fonctionnement des algorithmes développés, mais aussi d’anticiper leur développement, de l’encadrer et de l’accompagner aussi judicieusement que justement. Une chose demeure cependant certaine : les algorithmes ne disposent d’aucune personnalité juridique face à un tribunal. En revanche, s’ils ne peuvent réellement faire la loi, ils l’influencent et en orientent désormais la pratique. Mal employés, ils deviennent une menace pour ses principes de transparence et d’équité. Bien maîtrisés, ils peuvent, au contraire, guider ceux qui la font et l’exercent afin de garantir le traitement égalitaire de chacun face à la justice.
Consciente du défi qui nous attend, Aurélie Jean nous appelle à agir et propose de dompter (plutôt que de réguler) les algorithmes à travers des lois souples et anticipatrices, afin de ne rien sacrifier au progrès tout en les pensant dans la plus grande objectivité scientifique, sociale et économique.
Car c’est cette même transparence intrinsèque à l’exercice de la justice qui doit s’appliquer dans le champ des algorithmes afin de permettre à chacun – du citoyen au législateur – de garantir l’harmonie, la justice et l’essor intellectuel au sein de nos sociétés.
Aurélie JEAN, Les algorithmes font-ils la loi ?, L’Observatoire, 2021 [Texte en ligne].
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5,5 millions de personnes sont décédées du virus covid depuis le début de l’épidémie (source). 36,3 millions de personnes sont décédées du virus sida depuis le début de l’épidémie (source).
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